vendredi 20 mai 2011

Amarcord - Fellini

     Signifiant littéralement "Je me souviens", Amarcord, film réalisé par Fellini en 1973, n'est pas réellement un film autobiographique, mais il s'en rapproche. Grand "menteur" (c'est ainsi qu'il se défini lui-même) Fellini n'a jamais livré la véritable histoire de son enfance, ou de son adolescence. Ce "je me souviens" est en fait plus lié au rêve qu'à la réalité. Plus que de se souvenir, Fellini, à travers ce film, "illustre" son adolescence grâce aux figures mythiques qu'il a découvert à cette époque et qui n'ont cessé de le poursuivre.

     L'un de ces éléments symbolique est sa ville d'origine, Rimini, qui est ici prise comme scène pour son film. S'ouvrant sur les rituels du printemps, ce film débute sur une touche plus optimiste qu'humoristique, mais impose dès les premières minutes le rôle central des saisons et des attitudes "populaires" qu'elles provoquent. Que ce soit l'arrivée du printemps ou l'arrivée des premières neiges, on voit se rassembler les esprits, dans une sorte d'union inconsciente : même si les réactions sont différentes (les enfants jouent et font des batailles de neige tandis que les "grands" grognent), elles démontrent l'intérêt portés à ces éléments, ce qui est, bien sûr, une manière de peindre le village pittoresque dans ce qu'il a de plus "classique".

lundi 16 mai 2011

Tree of life - Terrence Malick

     Lorsqu'on m'a demandé à la sortie du film ce que j'en avais pensé j'ai juste répondu "je ne sais pas". Ceux qui me connaissent sauront que ce n'est pas trop mon genre, de ne pas profiter du fait qu'on me demande mon avis pour le donner en long en large et en travers. Mais j'étais vraiment paumée. Le film comporte autant de bon que de mauvais moments, il a créé autant de regret que d'admiration, chaque chose appréciable à fini par me souler un peu et chaque point négatif a finalement amené une surprise positive (petite mais présente). 


     Si j'ai été attirée par ce film, dans un premier temps, ce n'est non pas pour le nom du réalisateur (que j'ignorais d'ailleurs) ni même pour Brad Pitt (que je n'ai jamais trouvé hautement formidable, mis à part dans Babel et dans L'étrange histoire de Benjamin Button) mais pour la présence de Sean Penn. Grosse erreur ! Ce n'est pas qu'il joue mal c'est qu'il est absent.

dimanche 15 mai 2011

Minuit à Paris - Woody Allen

     Bon bon bon d'accord, j'ai un peu abusé de ma "pause Paris". C'est vrai je l'avoue. Mais hé, allez pas me dire que vous vous étiez ennuyé avec Norman quand même hein?

     Bon, je ne reviens pas les mains vides. Je vous proposerai dans les jours qui viennent une petite revue sur l'expo, actuellement au louvre, portant sur Rembrant et la figure du Christ, et je posterai aussi sans doute mon avis sur l'expo Kubrick à la Cinémathèque française, mais aujourd'hui je vais surtout vous parler du dernier film que je suis allée voir au cinéma : Minuit à Paris, le film de Woody Allen qui a fait l'ouverture du festival de Canne (il fallait bien que j'en parle, de ce festival, quand même !)

jeudi 5 mai 2011

Away!

Petit séjour à Paris, je ne vais donc pas poster pendant quelques jours.

Je vous laisse patienter avec Norman fait des vidéos, parce que c'est trop cool (sisi)






dimanche 1 mai 2011

Laïka - Nebula

     Mon anniversaire m'a permis de découvrir bon nombre d'albums, grâce à mon père. Parmi eux j'ai découvert Laïka (son site officiel), qu'en fait je connaissais déjà par un titre entendu je ne sais plus où (et ça me perturbe, je suis persuadée que c'était dans un film mais impossible de retrouver lequel!). D'ailleurs, si vous pouviez me renseigner, au cas ou...


     Laïka est donc une chanteuse jazz qui, dans son dernier album, Nebula, fait preuve d'une diversité et d'une chaleur musicale très appréciable. Le jeu effectué sur les sons et parfois sur la destruction rythme mérite le détour. Sans parler de la sensibilité qui se dégage de l'album....